« C’est formidable de travailler avec des personnes de ma tranche d’âge. J’ai l’impression qu’il est très facile pour les clients de s’identifier à moi et de se sentir à l’aise avec moi.
RAYMOND SINGH
Malgré une carrière réussie dans une entreprise informatique spécialisée dans les logiciels pharmaceutiques, Raymond Singh s’est toujours senti attiré par le secteur de l’immobilier. En 2009, alors qu’il travaillait à plein temps et voyageait dans toute l’Amérique du Nord et du Sud, il a décidé de passer l’examen pour devenir courtier.
« J’étudiais essentiellement dans les avions et les chambres d’hôtel, chaque minute que je pouvais », a déclaré Singh. « J’avais une telle passion pour l’immobilier que je savais que c’était ce que je voulais faire.
Après avoir obtenu sa licence, Singh est resté dans le secteur des technologies de l’information pendant une courte période, rencontrant des clients immobiliers à l’heure du déjeuner, après le travail et le week-end, et travaillant souvent jusqu’à 70 heures par semaine.
Il attribue son inspiration à son père, qui l’a initié à l’investissement immobilier dès son plus jeune âge.
« Il a construit des maisons neuves et les a vendues dans l’ouest de l’île dans les années 1980. Il a même acheté et vendu des biens immobiliers industriels et commerciaux pour son entreprise de transport, de sorte que ma passion pour l’immobilier a commencé à un très jeune âge », a déclaré Singh. « J’ai beaucoup appris en regardant mon père faire des affaires, et je me souviens m’être dit, à l’âge de 24 ans, que je pourrais faire la même chose ; c’était une intuition, et je l’ai suivie, et me voilà maintenant dans le métier depuis cinq ans.
Singh s’est joint à Royal LePage Village à Dollard-des-Ormeaux en 2009. La majorité de ses clients se trouvent au centre-ville, dans l’Ouest-de-l’Île, à Saint-Laurent et à Bois-Franc, mais il travaille également sur les rives nord et sud de l’île. En plus de couvrir un vaste territoire, Singh adopte une approche similaire en ce qui concerne le type de clients qu’il accepte, car il refuse de se limiter.
« Je pense que l’époque de l’agriculture, qui consiste à se spécialiser dans un domaine ou à devenir un expert dans un type de propriété spécifique, est un mode de pensée de la vieille école », a déclaré Singh. « Je pense qu’aujourd’hui, avec toute la concurrence et la vitesse à laquelle le secteur évolue, nous devons avoir des compétences et des expériences variées afin d’être flexibles ; de cette façon, il est plus facile de tirer parti de toutes les opportunités qui se présentent.
Des occasions comme la vente de condos aux côtés de Guy Lafleur, ce que Singh a eu l’occasion de faire en 2012.
« C’est par pure chance que j’ai pu travailler en tant que courtier VIP pour le projet de condominiums de la Tour des Canadiens dans le bureau de vente du centre-ville », a-t-il déclaré. « Le projet s’est vendu en six semaines et cette opportunité m’a ouvert beaucoup de portes ; j’ai reçu des appels pour travailler sur plusieurs projets de condominiums au centre-ville par la suite. »
Singh a également commencé récemment à organiser des événements de vente sur tapis rouge pour une série de projets de condominiums. Ces événements ont connu un tel succès qu’il est prévu d’en organiser d’autres cette année.
Parce qu’il est âgé d’une trentaine d’années, Singh est très fier d’aider les acheteurs d’un premier logement à trouver une propriété.
« C’est formidable de travailler avec des personnes de mon âge, je pense qu’il est très facile pour les clients de s’identifier à moi et de se sentir à l’aise avec moi », a-t-il déclaré. « J’aime les informer sur le secteur et m’efforcer de leur trouver le bien le mieux adapté à leurs besoins.
D’autre part, en tant qu’investisseur immobilier lui-même, Singh adore travailler avec des investisseurs avertis.
« J’aime vraiment faire les comptes avec eux et créer des rapports (sur le retour sur investissement) et des analyses de la valeur future », dit-il. « J’aime cet aspect de l’activité.
Malgré sa ferveur, le secteur de l’immobilier a dû faire face à de nombreux défis au cours des dernières années à Montréal, notamment un climat politique instable et d’autres facteurs tels que l’économie.
« Les gens pensent que les courtiers se contentent d’inscrire une propriété, d’attendre que quelqu’un les appelle, de la vendre et de toucher une commission », explique Singh. « Il s’agit souvent de l’achat le plus important qu’une personne fera au cours de sa vie, et de nombreux facteurs l’influencent donc naturellement. »
Indépendamment des difficultés, qui échappent souvent au contrôle des courtiers, Singh affirme qu’il a l’intention de continuer à travailler dans le secteur qu’il aime.
Au cours des cinq prochaines années, il espère continuer à développer sa marque et à évoluer avec le secteur.
Outre la poursuite de son travail de courtier, Singh espère également investir lui-même dans d’autres projets immobiliers.
« Je dis toujours aux gens que l’immobilier est le meilleur investissement », a-t-il déclaré. « Non seulement vous gagnez de l’argent grâce aux revenus locatifs, mais votre propriété s’apprécie également sur une base annuelle. »
Qu’il s’agisse de négocier des contrats ou de travailler avec des acheteurs débutants, Singh affirme qu’il ne peut s’imaginer dans un autre domaine.
« Au jour le jour, c’est le travail le plus intéressant », affirme-t-il. « J’ai également la chance de travailler avec une équipe formidable chez Royal LePage.
